Maisons individuelles, la ministre du logement crée le débat

Quand on parle d’immobilier, les français savent ce qu’ils veulent, les maisons individuelles font rêver de nombreuses personnes et apparaissent comme un idéal. C’est en particulier les envies d’extérieur, les jardins ou terrasses, qui motivent ce choix.

Trois quart des français souhaitent vivre dans une maison, cependant, seulement 55 % des propriétaires en possède une. Le premier frein est bien souvent le prix, mais aussi la rareté de ce type de bien, notamment dans les métropoles où se concentrent une majorité de la population.

Le Covid et l’expérience du confinement a encouragé encore plus cet engouement des français pour les maisons individuelles. Le logement redevient une priorité, quitte à s’éloigner des centres villes.

La ministre du logement souhaite plus d’habitats collectifs

Cette envie de maison individuelle rentre en contradiction avec la volonté du gouvernement d’encourager au contraire la densification des villes. La ministre du logement a créé la polémique à ce sujet en exprimant son souhait de voir sortir de terre plus de logements collectifs.

Pour la ministre : “Ce rêve construit pour les français dans les années 70, ce modèle d’urbanisation qui dépend de la voiture pour les relier est un non-sens écologique, économique et social.” et elle ajoute : “Le modèle du pavillon avec jardin n’est pas soutenable et nous mène à une impasse.”

Après le vif débat créé par ses propos, la ministre du logement est quelque peu revenue sur sa parole, en expliquant qu’il n’était pas question d’en finir avec les maisons individuelles.

Des professionnels qui défendent l’habitat individuel

Les professionnels quant à eux déplorent la stigmatisation faite de la maison individuelle, qui arrive à contre sens de l’envie des français. Ils reprochent à la ministre de ne pas tenir compte du bonheur des français.

Face à toutes ces réactions, la ministre parle maintenant de “densité d’habitat qui crée des quartiers dynamiques, vivants et chaleureux.” Cependant, dans l’opinion, le mal semble être fait et s’ajoute au manque de nouvelles constructions d’habitats pourtant promis par le président Emmanuel Macron il y a 4 ans.