Chauffage collectif, débat entre confort et économie

Avec les besoins d’économies d’énergie, la question de la date de mise en route du chauffage électrique est plus pressante que jamais. 

Avec le prix de l’énergie qui flambe, et l’arrivée de la saison hivernale, il n’y a pas une solution claire qui se dégage. L’Union européenne est en négociation pour éviter une hausse trop importante du prix du gaz, en attendant, certains ont déjà investi dans des chauffages d’appoint, voir même dans des vêtements chauds, à porter chez soi. 

Cet hiver, il semblerait qu’on assiste à une plus grande inégalité de confort entre usagers, en fonction de nombreux facteurs. Tout d’abord, l’isolation du logement. en fonction de la taille des pièces, de l’orientation, ou de l’étage, les habitants auront le luxe de pouvoir se passer du chauffage plus longtemps. Pour d’autres, le chauffage collectif risque de se faire désirer. D’autres ne pourront pas dépasser les 19 degrés sur leur thermostat. 

La question de l’allumage du chauffage collectif revient souvent au syndic, et les débats risques d’être agités avec la flambée des prix du gaz et l’inégalité de confort. 

Les réglements sont rares à fixer de manière claire les dates d’allumage du chauffage dans les copropriétés, si bien qu’il est parfois difficile de savoir à qui revient la décision, et c’est souvent le mandataire qui doit trancher, mais ceux-ci ont l’habitude d’ouvrir le débat en concertation avec l’ensemble du conseil syndical. Entre les frileux et les économes, il sera parfois difficile de se mettre d’accord. 

Cela peut être l’occasion pour rénover les installations et purger les chaudières et les radiateurs.

En limitant le chauffage des appartements à 19 degrés, on peut économiser entre 15 et 20 % de sa consommation énergétique, et réduire drastiquement sa facture. 

 

Le chauffage collectif est aussi de plus en plus sollicité par les habitants, afin de ramener plus de justice, là où le chauffage collectif peut parfois faire payer à certains une somme déraisonnable par rapport à leur usage réel, le chauffage collectif ne tenant pas compte des pratiques de chaque habitants, avec le sentiment parfois de payer pour les autres. 

Le plan de sobriété du gouvernement pousse à une utilisation plus généralisée du chauffage individuel. 

Il ne reste plus qu’à espérer que l’hiver sera doux.